Le financement de la croissance d'une entreprise peut être assuré par différents leviers. Autofinancement grâce aux recettes de l'activité, financement bancaire ou mise en place d'une ou plusieurs levées de fonds.
La collecte de fonds a un enjeu important. Elles concernent la gestion quotidienne de l'entreprise, les décisions stratégiques et le processus de revente. Nous vous proposons un rappel des points essentiels pour la réussite de ces opérations.
1 Cibler les bonnes catégories d'investisseurs pour la levée de fonds 1.1 L'entourage familial et les proches du fondateur
Cibler les bonnes catégories d'investisseurs pour la levée de fonds
L'entourage familial et les proches du fondateur
Les premières opérations de levée de fonds d'entreprises doivent idéalement être réalisées auprès de l'entourage familial ou des proches des fondateurs.
Cet argent de faveur est généralement levé à des conditions très favorables car une relation de confiance lie les investisseurs aux fondateurs. Plus précisément :
– Ce type d'investisseur n'exigera pas de contrôle sur la gestion ou la rémunération des fondateurs ; – En règle générale, aucune diligence raisonnable n'est effectuée ; – Les tours de financement ultérieurs à la table peuvent être effectués sans restriction, car il n'y a généralement pas de clause anti-dilution négociée.
Business angels
Pour les tours de financement ultérieurs, ou lorsqu'un premier tour de financement important doit être levé, les fondateurs s'adresseront aux réseaux de business angels. Ils auront donc tendance à négocier plus durement leurs conditions d'entrée au capital.
Un pacte d'actionnaires sera systématiquement conclu afin de limiter la liberté de création des fondateurs. En particulier, ce sont les décisions importantes qui sont généralement soumises à l'approbation des investisseurs.
– L'embauche de salariés – Le versement aux fondateurs d'honoraires autres que ceux convenus dans la convention initiale – Les modifications significatives du business plan soumis aux business Angels – La conclusion de contrats entre les fondateurs et l'entreprise.
Cependant, les business angels ont des exigences différentes et moins restrictives que les fonds d'investissement.
Fonds d'investissement
Les entreprises suffisamment matures ou avec un projet à très fort potentiel peuvent accéder à des fonds d'investissement. Ces fonds sont destinés à garantir des investissements de plusieurs centaines de milliers d'euros, voire plusieurs millions d'euros.
Le recours aux fonds d'investissement permet donc de lever des sommes importantes, mais implique également certaines contraintes :
– Les fonds d'investissement exigent généralement un rendement qui oblige l'entreprise à verser d'abord des dividendes ou à payer des intérêts sur les sommes investies par le fonds sous forme d'obligations ; – Le gestionnaire du FCP veillera à contrôler le montant de la revalorisation du FCP en négociant une clause ratchet ; – Une option de sortie à moyen terme sera nécessaire. En effet, il est impératif qu'un fonds puisse déclencher un processus de revente de sa participation au-delà de trois ou quatre exercices. Le FCP exigera parfois une répartition inégale du prix de revente en sa faveur. – La gestion des fondateurs sera étroitement contrôlée et le fonds d'investissement veillera à approuver toutes les transactions sensibles, limitant ainsi la portée des dirigeants désignés.
Maintenir une participation majoritaire en négociant la valorisation lors d'une levée de fonds.
Maintenir la majorité à l'assemblée générale
Cependant, le maintien de la majorité dans l'entreprise est un élément fondamental : détenir 50% des actions donne la possibilité de nommer des administrateurs à l'assemblée et donc de garder le contrôle sur la direction actuelle. Il est donc impératif que les fondateurs maintiennent leur participation au-dessus de 50 %.
En effet, plus la valorisation maintenue avant ou après la levée de fonds est élevée, plus la participation ouverte aux investisseurs est faible.
Maintenir une marge de dilution
Lors des premiers tours il convient d'ouvrir un pourcentage réduit du capital pour anticiper un second ou un troisième tour. Par exemple, il convient de limiter l'ouverture du capital au premier tour à 25% afin de pouvoir à nouveau lever des fonds tout en conservant la majorité du capital.
Quel que soit le type d'investisseur impliqué, les fondateurs doivent être prudents dans la négociation de l'évaluation de leur entreprise.
Par ailleurs, en cas de sortie partielle consistant en la revente d'une partie seulement des actions détenues par les fondateurs, le maintien d'une marge de dilution permet de conserver une participation suffisamment élevée pour conserver le contrôle de la société.
Il est donc essentiel qu'une collecte de fonds efficace ait une vision à long terme.
Utiliser des outils financiers adéquats
Un facteur important pour l'efficacité du processus de levée de fonds est l'utilisation d'instruments financiers adaptés à la situation de l'entreprise, d'où la nécessité de faire appel à une société commerciale spécialisée dans les services de levée de fonds.
Levée de fonds propres
La levée de fonds en actions nécessite la synchronisation des discussions entre différents investisseurs. En d'autres termes, il sera important de conclure les négociations entre les fondateurs et tous les investisseurs pour l'accord de partenariat et les statuts de l'entreprise qui pourraient ralentir le processus.
Par conséquent, s'il y a un nombre limité d'investisseurs ou s'il n'y a pas de limite de temps, la levée de fonds est encouragée.
Levée de fonds BSA Air
La levée de fonds chez BSA Air est personnalisée en cas d'urgence ou en présence d'un grand nombre d'investisseurs.
BSA Air collecte des dons au fil du temps. Grâce à plusieurs paiements. Il n'est pas nécessaire de synchroniser les échanges. Lorsqu'un véritable tour de table est effectué, les abonnés BSA Air entrent dans le capital. Ceci est basé sur une valorisation réduite pour compenser le risque initial.
Levée de fonds obligataires
Une obligation est une garantie de dette offerte à un prêteur par une entreprise emprunteuse. L'obligation doit être remboursée à l'échéance, contrairement aux actions ou aux BSA Air. Cela nécessite de refinancer l'entreprise par des prêts supplémentaires. Cependant, le remboursement des fonds personnels doit également être effectué.
De plus, la caution est payée à intervalles réguliers à partir des intérêts payés. Alors que la part n'est payée qu'en cas de bénéfice distribué sous forme de dividendes. Sous réserve de l'approbation de l'assemblée générale.